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                                loir.our.s.                              115
pièces d'Allieri, avec lesquelles cependant il ne put se faire
ouvrir les portes de l'Académie de Lyon, et ce fut là un
des très grands deuils de sa vie. Louis Foulques était, de-
puis un certain nombre d'années, Commissaire c!u roi près
la monnaie de Lyon. A l'époque où il mourut, le 4 février
1838, il ne fui pas même présenté au Temple des Protestants,
ce qui montre que, s'il avait eu la malheureuse inspiration
de sortir du Catholicisme, la Réforme n'avait pas acquis un
très fidèle adepte.
   En 183G, il publia l'Extrait d'an Essai sur la langue an-
glaise ; Lyon, impr. de Bachelaz, in-8° de lu pages. L'année
suivante, il publia un Essai historique sur l'art monétaire et
sur l'origine des hôtels des monnaies de Lyon, Maçon et Vienne,
depuis les premiers temps de la monarchie ; Lyon, impr. de De-
leuze, in-8" de 80 pages.
   Foulques n'a pas recherché avec grand soin les documents
imprimés ou monnayés qu'il lui était nécessaire de consul-
ter pour la composition de son Essai. Il se borne à peu près
à reproduire tant bien que mal ce qu'il rencontre dans les
auteurs qui ont traité avant lui cette même question, el
son travail sent la peine el l'embarras. Néanmoins, comme
il a groupé des détails dispersés rà el là, et qu'il a donné
des planches figuratives, son opuscule méritera d'être con-
sulté par ceux qui voudront parler de l'atelier monétaire de
Lyon(l).
   Ce qu'il dit de celui de Vienne n'est guère non plus qu'un
résumé de quelques passages épars dans l'ouvrage de Le-
blanc, dans celui de Charvel, de Cochard, de Mermet; e n -
core le résumé de Foulques n'est-il pas aussi complet qu'il
pou irai l facilement l'être. Ainsi, pour ne donner qu'un exemple,
il ne cile nullement la monnaie de l'église Sainl-Sévère de


  ( I ) Voir, dans la Uetue du Lyonnais, tom. IV, nng. 4$,   quelques données
de M. Péricaud fur l'établissement de l'Hôtel royal des Monnaies à I.yon. Il ne
dale que du coinmencemenl du XV e siècle.