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J 04 A. LEYMEItli;- Le souvenir de la patrie et les sollicitations de sa famille ramenèrent Alléon Du lac à Sainl-Elienne, en 1765; on place sa mort vers l'année 1768. A côté d'Alléon Dulac, nous devons placer un très estima- ble opuscule de M. A. L-jymerie, ancien direcleur de l'Ecole Lamarlinière, assez brutalement remercié en 1838. Ce fut alors qu'il mil au jour sa Notice familière sur la Géologie du Montd'Or lyonnais (1). On aura une assez jusle idée de celte notice par le résumé général de Tailleur. Le Mont-d'Or, dit-il, esl un massif alongé du nord au sc.d sur une étendue d'environ 12,000 m . Sa plus grande largeur est de 6,000 m. Ses principales cimes sont : Verdun, dont la hauleur au dessus de la Saône esl de 62G m . ; Mont-Toux, 610 ; et Mont Cindre, 467. Il esl composé de grès, de marne, et principalement de cal- caire, le tout reposant sur une base de gneiss et de granité. Celle base appartient à la classe des terrains primordiaux. Les autres roches que nous venons de citer doivent être comprises dans la grande division de terrains stratifiés fossi- lifères, el font partie des terrains secondaires inférieurs. Elles peuvent se diviser en quatre seclions : I. Grès (arkose, grès bigarré, grés du lias); I I . Choin-bâtard (partie du lias, lurnachelle de M. de Bon- n a r j ); III. Pierre grise (lias, calcaire à gryphées, calcaire à b é - lemniles) ; IV. Pierre jaune (calcaire à entroques). Les couches du Montd'Or présentent un redressement de 12 ° moyennement vers l'ouest, c'est-à -dire vers la chaîne pri- mordiale du Lyonnais et du Beaujolais. Ce redressement doit être attribué à un des soulèvemenls secondaires que celle chaîne a éprouvés après son surgissement. (I) I.j'on, Rosfai'y, 1SÔ8, in 8° dp Si pages, inscrù d'abord par chapitre» dans le Courrier rie Lyon.