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 Ui                     KliMSn !>!• SAINT -.IRAN.

sanctuaire de Saint-Jean, au liant d'un pilastre plaqué contre le
mur. Le chapiteau de marbre blanc qui le terminait, offrait dans
ses sculptures la figure d'un catéchumène plongé dans des Fonts
baptismaux, et supporté d'un côté par son parrain, de l'autre [mi-
sa marraine. La bénédiction des fonts de Saint-Etienne se faisait
avec un grand appareil. Le curé de Sathonay était chargé spéciale-
ment de pourvoir à ce qu'ils fussent remplis d'eau aux deux jours
où cette cérémonie devait avoir lieu. Il payait môme une rede-
vance quand il omettait de le faire. Dès le commencement du
XVIIe siècle, on ne s'en servait plus que pour baptiser les juifs et
les turcs qui se convertissaient ; la plupart des autres baptêmes se
faisaient à l'église de Sainte-Croix qui était la paroisse, et où il y.
avait plus de commodités pour cela. Enfin, en 1032, le Chapitre
décida par un acte capitulairo, qu'à l'avenir, les veilles de Pâques
et de Pentecôte , la bénédiction dos fonts ne se ferait plus à Saint-
Etienne, mais à Sainte Croix.
   Les longs et illustres souvenirs [de Saint-Etienne, les usages
pieux auxquels cette église avait été appliquée, son importance
pour l'histoire de l'art et des coutumes religieuses, ne purent la pré-
server pendant la révolution du marteau des démolisseurs. Elle
succomba l'an 1796, après avoir été debout pendant quatorze siè-
cles. Des maisons s'élevèrent de ses débris, et l'on crut faire beau-
coup en donnant son nom à la rue qui en occupa remplace
ment.