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TRES OPTMJLsMAXlMAVlRTUTlS Prima TkwmVirtus venerari.amptutur arUs Mîera, traiufuiliaUrti(itHuefru.i UNE CHANSON DE GESTE INÉDITE Une belle chanson de geste du commencement du xm e siècle, Gutbert d'Andrenas, vient d'être publiée pour la première fois par M. Melander ; elle n'était connue jusqu'à ce jour que par des analyses. Il n'est peut-être pas hors de propos de signaler cette publication dans la Revue du Lyonnais. Sans vouloir annexer à Lyon tout le midi de la France, on peut penser qu'Orange et Narbonne ne sont pas si loin de nous qu'on ne puisse à Lyon s'intéresser particulièrement à la geste fameuse d'Aimeri de Narbonne et de Guillaume d'Orange, à laquelle appartient la chanson nouvellement éditée. Au moment où commence le récit, Aimeri de Narbonne est très vieux — comme Charlemagne à Roncevaux : Mon escient, sept vingts ans a passe'. L'épisode le plus caractéristique de la chanson, celui que nous allons traduire, nous le montre, à son âge, luttant tout seul contre les païens, 1