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mais ce carré noir central a pour cadre soit une grecque, soit une ligne de
têtes de diamants, soit une ligne de carrés posés en losanges, soit un système
très dense de triangles semblables, cadre toujours limité par un filet noir.
Les caissons plus simplement ornés, au nombre de douze, sont la juxtaposi-
tion de deux rectangles, dans chacun desquels est inscrit un losange décom-
posé en neuf petits losanges et accosté de quatre triangles noirs. La position
des couples de grands losanges constituant ces douze caissons alterne : ils
sont debout dans un caisson, couchés dans l'autre. Avec les seize caissons
complets, qui viennent d'être définis, il y en a huit incomplets. La bordure
consiste en deux lignes adossées de postes ou flots entre deux bandes noires.
       La mosaïque la plus ancienne I> la plus belle de beaucoup, est figurée
sur la planche, en haut. « On y remarque », dit la notice d'Artaud 3, « une
répétition du combat de l'Amour et du dieu Pan, dont nous avons parlé »
— mosaïques Cassaire et Michoud — « ainsi que les images de Bacchus et de
Vertumne, qui devaient être en regard de deux autres figures formant
ensemble les quatre saisons ». Description inexacte du tableau principal, tel
qu'il est sur l'image, et partielle du surplus. Sans être complète, celle de
Steyert 3 est beaucoup moins incomplète : la mosaïque « se composait d'un
labyrinthe de grecques enlacées encadrant onze carrés dont six à rosaces et
cinq représentant, celui du centre, la lutte de l'Amour et du dieu Pan, les
quatre autres, les saisons. Le printemps et l'hiver ont été détruits, ainsi que
trois des caissons à rosaces. « M. Blanchet 4, qui reproduit à peu près Steyert,
ajoute : « Entourage avec ornements composés de S adossés, rouges ». La
mosaïque est à champ blanc et décor polychrome. Sur ce champ rectangu-
laire, limité du dedans au dehors par une torsade, puis par une bordure en
S adossés précédée d'un filet noir, enfin par une ligne de festons noirs et un
filet noir, les méandres d'une torsade pareille à la première et soulignée d'un
 filet noir enfermaient onze panneaux carrés égaux, posés en damier, un

     i. C'est à elle sans nul doute et à la plus récente, l'intermédiaire étant oubliée, que fait allusion Comar-
mond, en même temps qu'aux deux mosaïques superposées de la rue Jarente, n° 4 (cf. cbap. VI) : « Nous
avons vu à Ainay et à la Déserte... des mosaïques du vin" ou IXe siècle » (date au moins contestable) «super-
posées chacune à une distance d'un mètre et demi environ sur une mosaïque des deux premiers siècles »
(Description..., p. 683).
    2. P. 109.
    3. Ouv. cité, p. 276, avec réduction en noir de la figure d'Artaud.
    4. Ouv. cité, n° 734.