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           il. DEBOMBOURG ET L'ÉVÊCBÉ DE BELLEY          486



I I . EvÊQUES DÉPOSSÉDÉS DE NïON N'AYANT PLUS NI DIOCÈSE
                   RÉEL, NI DIOCÉSAINS.


    1° M. Debombourg nous représente Audas, Tarnis-
cus et Migétius comme des évêques dépossédés de Nyon,
et tellement dépossédés qu'ils n'ont plus ni diocèse réel
ni diocésains. Où a-t-il pris que ces prélats étaient des
évêques dépossédés de Nyon? Quelle preuve allègue-t-il
en faveur de cette opinion? Nous croyons pouvoir
prouver le contraire.
   2° Audax, Tarniscus et Migétius constituent une suc-
cession de trois évêques, et l'on sait que de leur temps
l'épiscopat était électif. Or, une succession de trois évê-
ques, dans un temps où l'épiscopat est électif, ne prouve-
t-elle pas jusqu'à l'évidence qu'il y a encore un diocèse
réel et des diocésains ? S'il n'y avait pas eu de diocésains
il n'y aurait pas eu d'électeurs : qui donc aurait fait les
élections ? Et s'il n'y avait pas eu de diocèse réel, pour-
quoi les aurait-on faites ? À cette époque reculée on ne
connaissait pas les évêques aux honneurs. Il n'y avait
donc pas dépossession.
   3° Puisqu'il y avait encore un siège réel et des diocé-
sains, il n'y"avait pas déconstitution qu'on nous passe le
mot, et s'il n'y avait pas déconstitution à Nyon, il n'y a
pas eu reconstitution à Belley. C'est évident.

III. AUDAX RETIRÉ PEUT-ÊTRE A BILLIAT ET NON A BELLEY.


   1° Au dire de M. Debombourg, la Michaille pourrait-
bien avoir appartenu aux Equestres; selon cet auteur,