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M. DEBOMBOURG ET l/ÉVÈCIIÉ DE BELLEY. 4G!> 3° La différence des deux pouilîés accuse une aug- mentation de 110 cures, dit-on. Soit, mais peut-on en conclure, comme fait l'auteur, que ces 110 localités ont été tirées de la province de Besançon pour être annexées à celle de Vienne? Evidemment non. Après avoir cons- taté l'augmentation, il faudrait prouver que cette aug- mentation s'est faite aux dépens de la province de Be- sançon, et M. Debombourg ne le prouve pas Or, tant que la preuve n'est pas fournie, n'est-il pas à croire qu'on aura fait alors ce qui se pratique aujourd'hui, c'est-à -dire qu'on aura augmenté le nombre des paroisses en divisant celles qui étaient trop grandes? et, de !a sorte, on sera arrivé à 425 cures sans ajouter un millimètre carré à la surface du diocèse. 4° M. Debombourg continue : « Pour obvier à celle « perte territoriale, le métropolitain de Vienne consentit « à céder... 108 localités qui sortirent de la suffragance « de Vienne pour entrer dans celle de Besançon (avec « le titre de diocèse de Belley); donc, il y avait un « échange complet entre les deux métropolitains. » — Que le diocèse de Belley contînt 108 localités du temps de Guichenon, nous ne le nions pas; mais que ces lo- calités aient été cédées, par Tévêque de Vienne, à la province de Besançon, c'est ce qu'on ne voit pas et ce que M. Debombourg ne prouve pas. Son assertion est, ici, tout aussi gratuite que lorsqu'il a dit que Besançon a fait une pareille cession à Vienne; et dès lors, l'on ne voit pas comment il peut conclure qu'il y a eu échange complet entre les deuoo métropolitains. Allons plus loin et pour montrer la fausseté de l'échange, prouvons 30