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       ORIGINES DE LUGDUNUM



                           SUITE DU CONDATE.




 AGES SECONDAIRES. — Gaëls. — Cymris. — Cymro-Belges.



   — Ambérieu, lat. Ambariacum, Ambeyriacus, anc. fr. Ambar-
reu, Ambeyreu, n'était sans doute, dans l'âge des autonomies
celtiques, qu'une désignation vulgaire de localité, équivalente à
« réunion, collection d'eaux arrivant de points opposés » (1).
Après le principat des Antonins, cet Ambérieu dombal a pu re-
cevoir des colons, soit italiens, soitlétiques, et devenir une villa,
le palatium qu'y auraient fondé les rois burgondes (2) tendrait à
prouver qu'avant leur domination ce n'était pas autre ehose. Pour
palais, les princes barbares choisissaient d'immenses fermes où,


    (i) Les Ambérieu, dont l'origine occupe un des paragraphes précédents,
ne sont pas rares ailleurs que dans la circonscription êduenne. Je citerai
celui de la Vidourle, dans l'Hérault, appelé aussi Ambruis, pont-im&nris,
et, suivant M. IJ. Rénier (Tabl. alphàbèth. desitinér. rom.), nommé par
l'itinér. d'Antonin Ambruss-um (Ambereuc), par celui de Bordeaux à Jé-
rusalem Ambros-ïo (Amberauc).
    (2) « D'après une tradition constante., le château d'Ambérieu aurait été
une des résidences favorites des premiers rois burgondes. » (M. Guigue,
Ouvr. cit., 4.)