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                           BIBLIOGRAPHIE.                        221

fiefs étaient situés. Où se trouveraient, par exemple, le fief de
Bertbolas, ceux de laChàtclaise, de Ciseaux? La table reproduite
dans le Livre d'orne le dit pas sans doute, mais ces indications
existent dans le manuscrit, nous dit l'auteur. Fort bien, mais
tout le monde n'a pas le loisir ni la faculté d'aller consulter nos
archives, et s'il en était ainsi, il eût été bien facile à M. Monfal-
eon d'indiquer, par une note sommaire , la situation du fief.
Autrement, à quoi nous sert cette table, s'il faut, comme aupa-
ravant, consulter d'autres ouvrages pour connaître la commune
actuelle où je puis le retrouver? Au lieu de nous donner servile-
ment une simple copie, l'auteur eût donc mieux fait de fondre en
un seul les tableaux IX et X, aussi bien que les tableaux XfV et
XV relatifs au Forez, en ajoutant les indications qu'il a jugé utile
de nous donner dans les tableaux IX et XIV, et en éliminant des
énonciations générales comme celles-ci : Dîme à Saint-Andéol...
rente noble à Aveize... qui n'offrent aucun intérêt historique.
   Le tableau XVI est intitulé : Noblesse ecclésiastique du Lyon-
nais. Voilà assurément un titre malheureux. Ne pourrait-il pas
nous faire croire que l'auteur étudie ici une source particulière
de la noblesse. Mais personne n'ignore que, loin d'anoblir, cer-
tains chapitres ou monastères exigeaient rigoureusement, au
contraire, que les candidats fournissent la preuve de plusieurs
quartiers de noblesse. Pour appartenir à l'Eglise on ne cessait
point pour cela d'appartenir à la noblesse d'épée ou d'échevi-
nage; or l'auteur nous dit lui-même qu'en oulrc de la noblesse
de robe, il n'existait dans le Lyonnais que ces deux sortes de no-
blesse. Qu'a-t-il donc voulu désigner sous ce titre? Seulement
les personnages de la noblesse qui appartenaient à un chapitre
ou à un monastère nobles, ce qui ne constitue point à propre-
ment parler une noblesse ecclésiastique. Le titre adopté par
M. Monfalcon prête donc à l'équivoque, puisqu'à première vue il
tend à nous faire croire qu'il étudie une classe de noblesse dont il
n'admet pas lui-même l'existence.
   A la suite d'une notice sur nos églises et nos monastères ré-
servés à la noblesse, l'auteur nous donne une liste des comtes de
Lyon. C'est là, dit-il, un catalogue complet et probablement