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4Ã2                ARCHIVES JUDICIAIRES DE LYON.

 à l'Archevêché (1). Il importe cependant qu'elles y soient
classées et soumises à de fréquentes e! sévères inspec-
 tions.
    Pour maintenir l'ordre et la conservation des archives
judiciaires une première mesure est indispensable. Il con-
 vient de les réunir dans un local inaccessible aux nom-
breux employés du greffe qui ont , tous les jours, à
faire des recherches de dossiers et autres pièces pour le
service des audiences et du parquet de la Cour. Elles
 doivent donc être divisées en deux sections. L'une pren-
 dra le titre A'anciennes archives judiciaires; l'autre ne
 renfermera que les archives modernes, c'est-à-dire celles
 qui ne datent que de la loi du 27 ventôse an VIII
 (18 mars 1800), laquelle a organisé, à peu près comme


été une cause d'abus dont l'appauvrissement de nos archives rappelle tris-
tement le souvenir.
   Nous devons cependant rendre justice à l'arohiviste-adl/omJ. Un ordre
parfait règne aux archives communales. Et la rédaction intelligente et
consciencieuse de l'inventaire a fait classer celui-ci parmi les plus inté-
ressants.
   (1) Les archives des hospices et celles de l'archevêché ne sont pas publi-
ques. Mais tandis que celles-là sont visitées par des inspecteurs généraux,
celles-ci ne sont pas soumises à ce contrôle. Les archives départementales
et communales étant des propriétés publiques, elles sont accessibles à tous,
comme les archives de l'Empire. Les demandes en communication ne sont
préalablement nécessaires que comme une formalité propre à faciliter le
service. Partout où les conseils de département ou de commune ont le
sentiment de l'utilité de ces dépôts, ceux-ci s'organisent en vue de ce dou-
ble intérêt : le classement et l'élude. Il ne paraît pas qu'en rangeant parmi
les dépenses facultatives celles qui concernent cet objet, la nouvelle loi sur
les attributions des conseils généraux ait eu de regrettables conséquen-
ces.