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488        M. DEBOMBOURG ET L'ÉVÊCHÉ DE BELLEY.

est... quoi... reversi in suam metropolim, proprios épis-
copos ibi (Nevid.) constitueront aut a Rom. Pontif. cons-
titui curarent quos ultra annum Christi millesimum... ibi
constat perstitisse. Or, vers l'an 1000, et même du temps
de l'évêque Hugues de Besançon, l'évêché de Belley
comptait déjà plusieurs siècles d'existence ; c'est in-
contestable.
    4° Si l'on en croyait l'abbé Richard, dans son Histoire
du diocèse de Besançon, et les professeurs du collège
Saint-François-Xavier, dans leurs Vies des Saints de la
Franche-Comté, la translation se serait faite pendant le
vne siècle. Cette opinion est inadmissible puisque Vincent
souscrivait à Paris, comme évêque de Belley, déjà
en 555.
    5° La translation, il est vrai, a des partisans qui ne se
rencontrent pas avec de pareilles difficultés; mais quel-
 les preuves apportent-ils? Aucune, disent chacun dans
son langage, Moréri et Charles de Saint-Paul : Non pauci
aiunt, sed quomodo probent non video. Ce sont les paro-
 les du dernier.
    Ainsi, parmi les auteurs, il en est qui n'admettent pas
 même l'existence de l'évêché de Nyon ; parmi ceux qui
admettent cette existence, il en est qui rejettent la trans-
lation à Belley ; parmi ceux qui admettent cette transla-
tion, il en est qui la placent dans des circonstances qui
 la rendent impossible ; et ceux qui ne vont pas se briser
sur des dates incontestables, ne donnent aucune preuve.
Que faut-il donc penser de cette translation ? Si l'on dit
que dans le système de M. Debombourg, il s'agit d'une
 reconstitution et non pas d'une translation proprement
 dite, l'article suivant donnera la réponse.