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           M. DEBOMBOUUG ET L ' É V Ê C U É DE BELLEY,   457

cet échange, HO paroisses sortent de la suffragance de
Besançon pour entrer, par Genève, dans celle de Vienne,
et en retour 108 localités sortent de la Séquanaise, pour
rentrer dans la Viennoise avec le titre de Diocèse de
Belley. Quelques mois sur chacun de ces articles.

     ï. TRANSLATION DE L'ÉVÉCHÉ DE NYON À BELLEY.


    Quand on considère que Pévêché de Nyon n'a pas
 laissé trace de son passage; qu'on n'a pas encore pu
 nommer 'avec certitude uu seul de ses titulaires, qu'on
 ne s'accorde ni sur son origine, ni sur sa durée, ni sur
 sa disparition, ni même sur son existence, il semble
 qu'on peut à bon droit douter de celte existence. Cepen-
 dant ce n'est point sous ce rapport que nous allons envi-
sager cet évêché ; il ne s'agit ici que de sa translation à
Belley.
    1° Quelques savants n'admettent pas même l'exis-
tence de l'évêché de Nyon. M. Debombourg lui-même
nomme Piquigny ; il aurait pu ajouter le P. Monnet qui
dit : Equestrium in coloniâ nullus unquam sedit Epis-
eopus. Avec eux, évidemment, point de translation pos-
sible.
    2° Le P. Chifflet a laissé le plan d'un ouvrage qu'il se
proposait d'écrire. Or le titre du chapitre xiv de la
2e partie, porte : Ostindilur in coloniâ Equestri seu Nevi-
duno fuisse episcopatum, fundato jàm Bellicensi, ncc
translatant unquam sedem Bellicium a Neviduno. Ces
paroles n'ont pas besoin de commentaire.
    3° En parlant des évêques de Besançon retirés à Nyon,
les Bollandisles s'expriment ainsi : Non levis conjectura