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                      BALTHAZARD DE VILLARS                                       333
de Trévoux. La dite maison toute meublée, dont il y a inventaire.
—• Charges : 26 livres de pension, un quartaut d'huile.
   La maison d'habitation1 où je demeure, ayant deux cours, plate-
forme, écuries et fenil, les jardins y joignant jusqu'à la maison
appelée de Beaulieu; la maison appelée de la Chaîne et celle y
joignant qui font le coin de Tirecul jusqu'à l'écurie. Ladite maison
de Beaulieu et tous les meubles et tableaux qui sont en icelle. —
Charges : la grande maison, 5 livres 5 s., la maison de la
Chaîne, 28 livres 11 s.
   La petite maison joignant la grande, ainsi qu'elle se comporte,
qui est louée à M. Amiot, avec le derrière d'icelle que nous occu-
pons. — Charges : 30 liv. 10 s. aux prébendiers de la chapelle
de la Transfiguration à Sainte-Croix dont nous sommes
patrons.
   La pension de Marius Pavy de 18 livres 15 s. au sol principal
de 300 livres.
   18.000 livres de dot.
   Il faut comprendre les 6.000 livres constituées par L. de Lan-
ces à Mme Claire, sa fille.
   Au partage ci-dessus ne sont compris tous les meubles étant en
la maison d'habitation consistant en : vaisselle d'argent, bagues,
joyaux, tableaux, lits, tapisseries, tapis, linges fins et autres, etc.,
que L. de Langes veut être partagés par M. le président Sève pour
ses enfants et ses filles de Chapponay et de Chamagnieu...
   Fait à Lyon, ce 24 décembre 16272.
   On peut appliquer justement à B. de Villars cet axiome du

  i Quelques restes de cette habitation subsisteraient peut-être encore dans une cour,
au n° 32 de la rue du Bœuf. On y voit un escalier tournant, éclairé par de larges
baies et soutenu par une colonne élancée; au premier et deuxième repos sont des ga-
leries couvertes conduisant à des terrasses qui s'étagent le long du coteau. Au-des-
sus, au milieu de la montée de Tirecul et lajoignant, une gracieuse construction à
tourelle, où on remarque quelques fenêtres et un escalier, est probablement la mai-
son de Beaulieu. En haut de Tirecul, sur la montée Saint-Barthélémy, dit M. Morel
de Voleine, dans ses curieuses Petites nouvelles lyonnaises, se trouve une maison
des Villars, ornée d'un portail magistral, ou voûte sm-baissée, d'une grande har-
diesse.
  Le tènement considérable que possédaient les Villars en cet endroit, était limité au
couchant par la montée Saint-Barthélémy, au levant par la rue du Bœuf, et au midi
par Tirecul. On n'y rencontre aucun insigne ou armoiries des propriétaires.
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     Arch, de M. Morin-Pons.