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             BIOGRAPHIE

                 M. SAIN D'AROD

   M. Sain d'Arod, mort cet automne à Gênas en Dauphiné,
s'était acquis une certaine notoriété comme écrivain et
compositeur de musique. Il travailla quelques années au
Courrier de Lyon, sous la direction de MM. Jouve. Il était
chargé des comptes rendus de la musique de théâtre et de
celle de concert et ses appréciations dénotent un homme
instruit connaissant bien son art, jugeant d'une façon im-
partiale les ouvrages et leurs interprètes ; puis il fut mis à
la tête d'un journal h Trévoux, lequel, fondé en vue d'élec-
tions, ne dura pas longtemps et après cela, il alla en diriger
un autre à Alençon, si je ne me trompe.
   0_uant à ses œuvres musicales, elles consistent surtout
en messes, entre autres une messe pour voix d'hommes,
accompagnée par des altos et des violoncelles et exécutée
en 1840 à Saint-Nizier. Elle contenait des passages remar-
quables, et d'autres un peu faibles, l'Offertoire n'était
autre chose que l'andante du 28 e quintetto d'Onslow. Ce
qu'il fit de mieux, je crois et de moins connu, fut un qua-
tuor pour instruments à cordes exécuté à une matinée de
M. Henri de Chaponay. C'était non un plagiat, mais une