page suivante »
MELANGES BIBLIOGRAPHIQUES Que jadis il versa sur eux Comme une juste récompense. Pourquoi quitter ces lieux chéris ? Chavanne vaut mieux que Paris. Mais il faut bien quoiqu'il en coûte Enfin reprendre notre route. A ce nuage sombre et gris Je crois connaître l'atmosphère Qui couvre cet affreux Paris Mon cœur se flétrit et se serre. La cuisine du Duc et Pair, L'humble foyer de l'indigence D'une inégale effervescence Y pressent la vague de l'air. Les vents dans leur course légère Y mêlent Taccent des plaisirs Aux sanglots, aux profonds soupirs, Attendant que dans leur carrière Ils puissent se jouer entre eux De la misérable poussière Et du riche et du malheureux. C'en est fait, j'entre dans ce gouffre Où la triste humanité souffre Tous les extrêmes réunis Où tous les vices enrichis, Foulent la vertu toute nue, Où l'excès du plaisir vous tue Comme Y excès de la douleur, Où le mensonge et la candeur Ont chacun leur apothéose, Où pour tout dire en un seul mot