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UN LIVRE POSTHUME DE JEAN-JACQUES AMPÈRE N a tant écrit sur notre compatriote J.-J. Ampère, soit pendant sa vie, soit depuis sa mort en 1864, que le sujet pouvait paraître épuisé. La critique a loué comme ils le méritaient ses nombreux ouvrages d'histoire, de littérature, de voyages ; sa notoriété a profité pour une large part de la gloire paternelle ; en outre des biographies personnelles, il ne pouvait manquer de tenir une place dans celles de son père ; et, par exemple, le récit de sa vie laborieuse et agitée forme un des plus intéressants chapitres du beau livre que M. Valson, doyen de la Faculté catholique de Lyon, a consacré à l'illustre inventeur de l'électro-magnétisme, au savant que la France du dix- neuvième siècle oppose justement à Newton (1). Il est vrai que ce récit n'aurait pas été possible si Mme Cheuvreux, héritière des papiers de J.-J. Ampère, n'eût publié, il y a (1) La vie et les travaux d'André-Marie Ampère. Lyon, Vitte et PO - russel, 1886.