Revue du Lyonnais » série 5 - n°5 ( 1888 ) » pp.117

                              LES

CANAUX D'IRRIGATION
                 Dérivés du %hône{t)


 ^ ^ f e ^ ) C O M B I E N faudrait-il porterie concours de l'État
 ^ k p p f c pour que l'entreprise fût viable ?
 S^I^li^             La question ne comporte pas de réponse
certaine. Car elle dépend de l'évaluation des revenus mêmes
de l'exploitation.
    Nous avons jusqu'à présent raisonné dans l'hypothèse où,
dès la première année, toute l'eau disponible serait vendue,
malgré le tarif élevé de 78 fr 50.
    Cette hypothèse, ainsi que nous l'avons dit à plusieurs
reprises, n'est pas raisonnablement admissible.
    La limite de l'espoir permis, même en étant très opti-
miste, serait que,, dès la première année, la moitié de l'eau
fût utilisée : la recette serait ainsi de 3 millions. En admet-
tant que l'augmentation de la recette fût de 76,000 francs
par an, on obtiendrait la recette maximum de 6 millions au
bout de 40 ans.


  (*) Voyez la Revue au Lyonnais de janvier 1888.