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510                     NOTRE-DAME-DE-LYON

sœur Claudine Dumas (1) et l'inconduite des mères
Ylaire et Coronée, qui succédèrent à la mère Grif-
fonne (2), on n'eut que très-rarement l'occasion de répri-
mander autre chose que des peccadilles de femmes et des
péchés de nonnains.
   En 1526, les consuls-recteurs prescrivirent l'unifor-
mité de costumes pour toutes les filles repenties. Jusque
là, elles s'étaient habillées à leurs frais et selon leurs
moyens pécuniaires ou les caprices de leur vanité. Elles
durent dès lors avoir un vêtement blanc en toutes ses
parties, sans aucune fourrure apparente ni autre super-
fluité (3). En 1562, il fut décidé « qu'au lieu de robes
blanches, elles porteraient à l'avenir des robes noires
avec des tabliers de toile blanche et des coiffes sans être
empesées, à l'instar des femmes simples de la ville (4) ».
En 1584, le costume fut ramené au blanc (5), puis, après
diverses autres variations, réglé définitivement, au
xvni e siècle, tel qu'il existe aujourd'hui.
                                             M.-C.    GUIGUE.
            (A    continuer.)

 (i) Ibid., BB. 38.
  (2) Ibid., BB. 60, et série GG.
  (3) Dagier, Histoire chronologique de l'hôpital général et grand'
Hôtel-Dieu de Lyon, t. I, p. 78.
 (4) Ibid., p. 110.
  (5) Ibid., p. <36.


                 CHRONIQUE LOCALE
   Il nous faudrait des pages nombreuses pour esquisser les événements
du mois et nous n'avons que bien peu de lignes à notre disposition.
   Abrégeons donc ; voici d'abord d'éminents décès : nous avons perdu
dans le clergé Mgr Ginoulhiac, archevêque de Lyon; dans la magistra-
ture,M. Gilardin, premier président; dans les arts, M. Seignemartin,
jeune peintre de grande espérance, décédé en Afrique, à l'âge de vingt-