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ïerposant amenèrent une transaction, qui fut acceptée
par les parties le 21 juillet 1478. Les religieux se désis-
tèrent de tous les droits qu'ils pouvaient avoir sur
l'hôpital et ses dépendances, à la réserve seulement de la
grange de Rebuffel, sise en Dauphiné, et en firent remise
pure et simple à la ville, moyennant une somme de
400 francs destinée à éteindre une rente de 30 francs
qu'ils devaient servir, et 350 livres de tournois à ap-
pliquer à l'utilité de leur monastère (1).
   Le 30 juillet 1478, l'abbé de Saint-Sulpice ratifia la
cession faite par les religieux de Chassagne. A compter
de ce jour, l'œuvre de l'hôpital devint, comme l'était
déjà celle du pont, une oeuvre toute municipale, avec
cette différence, toutefois, que, sur bien des points, n o -
tamment en ce qui touchait la chapelle, l'administration
des sacrements, les inhumations, elle devait rester sous
la juridiction de l'autorité ecclésiastique, juridiction que
ne tardèrent pas à se disputer le sacristain de Saint-
Nizier, comme curé de la paroisse, et l'archevêque,
comme métropolitain. Ce conflit suggéra l'idée au Con-
sulat de rendre l'hôpital indépendant del'un etdel'autre,
et lui fournit l'occasion de demander cette faveur au
pape. Un citoyen de Lyon, Pierre Palmier, que Louis XI
avait envoyé à Rome, fut chargé d'exposer au Saint-
Siège combien les dissentiments, les tiraillements qui
existaient entre l'archevêque et le sacristain du chapitre
de Saint-Nizier étaient préjudiciables aux intérêts de la


vexatos recipiendum, tractandum, subveniendum et sustinendum ad
divini numinis laudem, gloriam et honorera, ae peccatorum quibus
humana fragilitas dietim labitur remissionem, constniere et aedificare,
ac coiistructuni et sedificatum manutenere etconservare. » (lbid. p. 27.)
  (1) lbid., p. 26-31.