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420 FAMILLES LYONNAISES bêtise élégante que je doute de leur retour à la raison. Cependant j'engage les hommes et les femmes amis de la morale à continuer de combattre la vanité et la niaiserie mondaines, à tourner la mode en ridicule, et à recomman- der le règne de la modestie et du bon sens. On peut tou- jours espérer quelques conversions, suite de l'obéissance aux lois de la raison. De tout temps, même en dehors du christianisme, les philosophes qui ont cherché à propager la morale se sont occupés à combattre la vanité féminine. Juvénal a surtout attaqué le luxe exagéré et ridicule des femmes, et il nous dit que rien n'est plus ennuyeux qu'une riche élégante : Intolerabilius nihil est quam femina dives. (vi, 460.) Paul SAINT-OLIVE. FAMILLES LYONNAISES D'AFFAUX Claude d'Affaux, seigneur de Ruffieux, secrétaire du Roi, mort en 1720. Sa tombe, ainsi que celle de Jeanne Michaud, sa femme, est dans l'église de la Guillotière. Un autre d'Affaux (peut-être le fils du précédent), com- missaire aux passages , secrétaire du Roi, mourut en juin 1730, à 58 ans. Il épousa M"0 Choisity, fille de l'échë- vin de ce nom, et eut un fils marié à la fille de M. Perri- chon, prévost des marchands. Vers 1760, Robert René d'Affaux, de Glata, épouse la petite-fille de François Jourdan, de Saint-Lager.