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RECTIFICATION Nous recevons la lettre suivante que notre impartia- lité nous oblige à insérer; nous espérons qu'ici le débat sera clos. A. v. Monsieur, Dans un article de la Revue du Lyonnais, mai 1875, intitulé Rectification, et signé Allobrogicus, on prétend avoir découvert de nombreuses fautes, au sujet de mon article sur Montmélas, et qui avait été inséré, dans la même publication, en avril dernier. J'aurais été bien reconnaissant envers l'auteur de cette critique, et cela dans l'intérêt bien compris de l'histoire locale, s'il avait bien voulu signaler les points en litige. Quel est l'écrivain qui puisse se flatter d'être à l'abri d'une erreur? Ne doit-on pas, au contraire, considérer, comme une bonne fortune, d'avoir, par le fait même d'une erreur, pu contribuer à éclaircir un passage douteux ou contro- versé, avoir pu mettre en évidence une vérité, jusque-là voilée, jeter un jour nouveau sur une question oubliée, ou même faussée? Malheureusement, le pseudonyme, en n'in- diquant aucune particularité d'un champ, dit-il, émaillé d'erreurs, n'a produit qu'une déblatératiou pénible. Je crois inutile de revenir sur des circonstances singu- lières, curieuses, offertes dans les origines d'anciennes familles, que, par égard, je me suis abstenu de nommer, mais qui, aussi bien que le reste des mortels, sont sous le contrôle de l'histoire. Maître Allobrogicus n'est pas de cet avis. Quant au premier paragraphe commençant par ces mots : « Je n'ai rien à dire », et finissant par ceux-ci : « représente aujourd'hui »; c'est une insinuation propre à dénaturer les intentions les plus respectables, et à jeter la zizanie parmi les personnes faites pour s'estimer réci- proquement. ISIDORE HEDDE, Autenr de l'article sur Montmélas, . la en séance de la Société littéraire de Lyon. U