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48                FAMILLES CHEVALERESQUES

l'appréciait aussi de même : « Tuit li croisies de sa les monts
« vindrent à un point et passèrent outre mer à Acre, fors
« cmwsqui alèrent en Venise. » Le même chroniqueur estime
à plus de trois cents le nombre des chevaliers qui se rendi-
rent à Acre avec le comte de Forez, outre une foule de sol-
dats d'un rang inférieur.
   Après avoir visité les saints lieux et combattu vaillamment,
en maintes rencontres , les Sarrasins , le comte de Forez
tomba malade et mourut près de Jérusalem, le 28 novembre
1202. Son corps fut porté dans la ville d'Acre où, après de
magnifiques funérailles, il fut inhumé dans l'église des che-
valiers de Saint-Jean de Jérusalem, qui avaient le privilège
de donner la sépulture à tous les défunts d'un rang dis-
tingué.
   (De La Mure, Hist. des ducs de Bourbon, I, 167, 185, 274.
— Galeries de Versailles, I, 421. — Villehardouin. — Roger,
229. — Annuaire de la Société de l'Histoire de France, 1845,
154. — Aug. Bernard, Histoire du Forez, I, 189. — Bernard-
le-Trésorier. — Morel de Voleine et de Charpin, Archev.
de Lyon, 50.)

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               GUILLAUME AROD (1202).
     D'or, à la fasce échiquetée de gueules et de vair.
  Guillaume Arod, le plus ancien représentant connu de la
famille de ce nom, engagea, en 1202, au Chapitre de Saint-
Paul de Lyon, un fief {casamentum), qu'il possédait à Saint-
Didier-sous-Riverie, pour une somme de 10 livres, monnaie
de Lyon, qui lui était nécessaire pour les dépenses de son
voyage en Terre-Sainte. Cet engagement fut caiitionné par
son frère Guy Arod et plusieurs autres. Le fief ainsi engagé
devait être celui de Chambost, près de Riverie, qui apparte-
nait encore, en 1520, à Marie Arod, l'une de ses descen-
dantes.