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FAMILLES CHEVALERESQUES 37 Messine, au mois de décembre 1190, lors du relâche que Philippe-Auguste fit dans cette ville, à son départ pour la Terre-Sainte, emprunta, avec six autres chevaliers, de mar- chands de Gênes et de Messine, la somme de 400 marcs d'argent, pour laquelle Henri, comte de Bar, se rendit caution. A son retour de la croisade, Hugues II de Foudras épousa, en 1196, dame Alix, dont il eut Hugues, troisième du nom, seigneur de Bagnaus, près d'Autun. La famille des Foudras, dont deux membres se rendirent déjà à la première croisade (voyez n 0 ' 7 et 8), est une des plus anciennes du Forez. Son nom apparaît dans nos car- tulaires dès le milieu du xe siècle. Elle a fourni un chanoine de Lyon, en 1254, et possédé, dans le Beaujolais, les fiefs de La Farge, Blacé, Estieugue, Ornaison, Létrat, Chamelet, Courcenay, (Mardore), et dans le Forez, Souternon, Le Pinet, Contenson, La Place, Augerolles, etc. Le nom de Foudras s'est éteint, en 1873, en la personne du comte de Foudras, qui habitait Riorge, près de Roanne. (Roger, 108, 210. — Galeries de Versailles, II, 109, 115. — Annuaire de la Société de l'Hist. de France, 1845, 154. — La Chesnaye des Bois, VI, 593.) 46 GDIGUES DE PAYEN (1190-1191) D'or, au lion d'azur. — Aliàs : D'or, à trois têtes de Maures de sable. Guigues de Payen ou Pagan (Pagani), premier du nom, fils d'Aimon de Payen, seigneur d'Argental, en Forez, accompagna Philippe-Auguste à la troisième croisade, en 1190. Au moment de son départ pour la Terre-Sainte, il fit donation au prieuré de Saint-Sauveur des terres de Montgi- lier. et d'Aiguebelle, avec divers droits de cens aux environ*