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             FRANÇOIS DE ROYERS DE LA VALFEMÈRE.         117

    Il ne devait y avoir dans la cellule qu'une petite table,
 un prie-Dieu servant d'armoire, un siège ou deux, uu cof-
 fre et une caissette, le tout uniforme (1).
    « 6. Elles feront un mémoire exact de tout ce qu'elles
 auront^ qu'elles porteront à Mme l'abbesse pour ne rien
posséder sans sa permission.
    « 7. Quand elles changeront leurs lits, elles en de-
manderont la permission à Mme l'Abbesse selon l'usage. »
    « 8. La nuit elles porteront une robe de laine blanclie
 dessus leur chemise de toile, avec un scapulaire noir
pardessus, elles auront aussi un petit voile noir dessus
la coëffure de nuit, laquelle sera de toile unie sans
aucune bordure de toile claire (2), leurs draps seront
de toile. Elles auront des couvertures de laine, autant
qu'il en sera nécessaire : un matelas de laine, un tra-
versin de plumes, des oreillers de même, et une pail-
lasse, n'ayant jamais rien autre dans le dortoir; mais
à l'infirmerie les lits seront garnis selon la nécessité
des malades. »
   L'ensemble des cellules le long du couloir circulaire
était ce qu'on qualifiait du nom de dortoir. Chaque reli-
gieuse couchait dans sa cellule et y faisait son feu, à
moins qu'elle ne préférât se rendre au chauffoir. Nous ne
savons si le chauffoir était une pièce distincte de la
chambre de communauté.


   La ville de Lyon doit la possession de ce magnifique
palais au gouvernement consulaire, sur les sollicitations
réitérées de plusieurs citoyens et des maires de la ville.


  (1) Page 78.
  (2) Pour ne pas dire : sans aucune dentelle.