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de verre qu'on veut façonner. Ce moyen tout simple ne laissera pas que
d'être utile en beaucoup d'occasions entre les mains des habitants de la
campagne, qui pourront utiliser avec profit les débris des carreaux de vitres, elc.
— Un mécanicien do Marseille, le sieur Nieolas Lévêque, dit Levreski,
vient de prendre un brevet d'invention pour cinq ans, pour une machine
qui doit remplacer la vapeur, au moyen de trois moteurs principaux, et
sans employer ni fer ni combustible.
— Encore un procédé pour la direction des aréostats. Par ordonnance
du roi du 15 novembre dernier, M. Barratte (Joseph-Augustin), limonadier,
demeurant à Lons-le-Saulnier (Jura), a été définitivement breveté pour in-
vention d'un ballon, d'une nacelle et des moyens de les diriger dans les
airs. Dans le courant de mai une ascension avec direction, aussi brevette,
a eu lieu aux Brotteaux.
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RECTIFICATION A PROPOS DE LA TÊTE DU LAOCOON.
Notre Revue a publié, dans sa 72e livraison, une lettre par
laquelle M. Valmore nous écrivait, de Bruxelles, qu'il avait vu
dans la galerie du prince d'Aremberg la véritable tête du
Laocoon. Celle nouvelle eut le retentissement qu'elle devait
avoir. Elle donna lieu, de la part de M. Paul Aulran, secrétaire
de l'Académie de Marseille, à des Observations sur le Laocoon.
M. Chenavard fut chargé de rendre compte de ce travail
à l'Académie de Lyon. Pour arriver à la connaissance du fait
signalé par notre correspondant, M. Chenavard s'est adressé
à M. Ténérani, le plus célèbre statuaire actuellement à Ro-
me. Il résulte de l'inspection de cet artiste que le torse et
la tête du Laocoon du musée du Yatican sont absolument
d'un seul bloc de marbre, sans joint ou rapport aucun. Le
Laocoon, Å“uvre admirable d'Agesandre, est donc complet. Il
reste maintenant à cherchera quel torse peut s'appliquer la
tête si expressive que l'on voit à Bruxelles chez le prince d'A-
remberg.