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343 ment, de logique et de clarté. Médecin, M. Boltex aura ajouté à sa réputation par un travail qui lui assure, en même temps, des titres à la reconnaissance de ses compatriotes. C. F. — M. Léon Cailhava, l'un de nos bibliophiles lyonnais, a publié en 1 vol. in-4°, d'après un manuscrit de la Bibliothèque de Lyon, un poème latin de Tristibus Franciœ. Cet ouvrage, dont l'auteur est inconnu, et qui est écrit en un fort mauvais latin, jette beaucoup de jour sur nos guerres religieuses du XVIe siècle, et sur les scènes atroces qui se passèrent dans nos contrées. On a reproduit les dessins originaux, qui sont tout au moins aussi curieux que le texte, et qui en sont le commentaire le plus précieux. Nous aurons à revenir sur ce poème, qui a été imprimé avec luxe par M. Louis Perrin. — A ses nombreuses dissertations sur divers sujets, M. Nolhac vient de joindre un travail assez étendu, où il recher- che quel peut être l'auteur du beau livre de l'Imitation de Jésus-Christ, L'opinion de M. Nolhac, c'est que l'auteur de ce livre n'est ni A-Kempis, ni Gerson, ni Gersen, mais sim- plement un moine qui sut mettre en pratique ce qu'il dit Ama nesciri, et pro nihilo reputari ( aimez à être ignore, et regardé comme rien ). Toutefois M. Nolhac semble avoir en vue le nom de saint Bernard. Nons reviendrons probablement sur ce travail, qui offre de l'intérêt, quoique l'on puisse penser d'ailleurs des conclusions. — M. Alphonse Dupasquier a publié ces derniers jours sur les eaux minérales d'Allevard un important travail qui ne peut manquer d'ajouter à sa réputation comme chimiste, comme médecin et comme écrivain. Nous rendrons compte de cet ouvrage dans notre prochain N°. — M. Seringe, professeur à la Faculté des Sciences, vient de faire paraître sur la botanique un livre élémentaire spécia- lement destiné aux maisons d'éducation. Cet ouvrage se re- commande par une grande clarté et beaucoup d'ordre. Il rendra un grand service à la jeunesse en lui facilitani l'élude d'une science aussi attrayante qu'utile.