page suivante »
295 0LMERS. LE BOURGMESTRE. Faites; je passe dans le jardin, C'est une affaire de famille que où j'attends votre décision avec nous allons mettre en délibéra- impatience. (Il sort.) tion. C'est pour cela que j'ai vou- lu réunir tous mes chers parents. SCÈNE VIII. MADAME BRENDEL, MADAME MOR- GEKROTH. LE BOURGMESTRE seul. Eh ! voyez cependant ! cet E h ! quoi donc? cher cousin, homme va droit au but. Est-ce quoi donc ? là une manière d'épouser? Il ne LE BOURGMESTRE. sait donc pas qu'avant d'en venir Quelque chose de nouveau. à celte extrémité, l'on doit d'a- MADAME BRENDEL. bord, pendant six mois, aller et venir, sortir et entrer dans la Ce n'est pas à -propos de Ma- maison, jusqu'à ce que toute la dame la Receveuse qui veut abso- ville en parle. Dieu pardonne lument passer dorant notre très mes péchés ! mais il semblerait respectable cousine en allant à la bien, ma foi, que, pour certaines Sainte-Table ? raisons, il faut hâter la noce, coûte MADAME STAAB. que coûte. (Il va à la porte et appelle). Marguerite! dis à ma Elle n'a qu'à essayer.... mère, a mon frère et à mes cou- LE BOURGMESTRE. sines de venir ici. J'ai à les con- Non, ce n'est pas cela. sulter sur des choses très impor- MADAME MORGENROTH. tantes. (Il revient). Oui, si seu- lement ce n'était le ministre, je Ou à propos de Chistian, le fils l'aurais expédié sur le champ. du chirurgien qui a appelé « cru- Mais je voudrais cependant qu'il che" votre Théophile ? fît à son Excellence un rapport LE BOURGMESTRE. fidèle de la fête de demain ; pour Pas davantage. Cette affaire cette raison, je dois le ménager. est maintenant pendante devant l'illustre conseil et ne peut pas SCÈNE IX. être terminée avant deux années. LE BOURGMESTRE , Madame MADAME STAAR. STAAR, M. STAAR, Madame Eh bien ! expliquez-vous, mon BRENDEL , Madame MOR- fils. GENROTH. LE BOURGMESTRE. MADAME BRENDEL. Prenons préalablement place Monsieur le Bourgmestre nous pour procéder dans un ordre per- a demandés. tinent. Madame ma mère, au mi- MADAME STAAR. lieu, comme présidente de la fa- mille. Les membres masculins, Que veux-tu, mon fils ? des deux côtés. Et Mesdames M. STAAI!. mes cousines, à l'aile droite et à Que désire, mon frère ? l'aile gauche. C'est cela.