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Cjjromiju* Jïto*ical*. La musique est vraiment appellée à opérer chez nous une paci- fique et bienfaisante révolution. Elle adoucira dans nos mœurs et dans nos rapports tout ce qu'y jette de rude et de positif la pré- occupation des intérêts commerciaux. Elle élèvera notre ame vers de plus hautes régions et agrandira notre intelligence. Le Cercle musical se propose donc un noble but dans ses soirées mensuelles ; il popularise d'une part la musique des grands maîtres et habitue de l'autre nos amateurs exécutants à se produire en public; double échange de bonne volonté et d'indulgence où l'art ne peut que ga- gner et notre éducation aussi. — Chacun des concerts du Cercle indique un progrès et cause de plus vives jouissances. L'école de chant est à elle seule une ins- titution qui mérite toutes nos sympathies. C'est là qu'est en germe tout notre avenir musical. Qu'on y songe bien ! — Des artistes de talent adoptent notre ville. M. Alexandre Billet y fonde une école de piano à l'instar du Conservatoire ; M. Georges Hainl s'empare, au mois d'avril, de la dictature de l'orchestre du Grand-Théâtre et les chœurs vont trouver en M. Maniquet un bon