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218 sont des morceaux d'une consciencieuse exactitude, où le ré^ cit, sans avoir rien de brillant, attire néanmoins par une cer- taine manière de raconter, manière qui a sa bonhomie sincère et son tour piquant et inattendu. M. Passeron, né à Lyon, le 20 janvier 1780, nous a donné, dans la Revue du Lyonnais (III, 345), sous le tilre de Mémoires d'un pauvre diable, quelques particularités sur sa jeunesse et sur ses études chez les Ora-* toriens de celle ville. Nous voudrions que ces causeries fus- sent encore prolongées. M. Passeron est auteur des opuscules suivants : I . Réponse d'un cultivateur du département du Rhône à l'au- teur delà Lettre d'un Français au roi. Paris, 1815, in-8., II. Opinion d'un habitant des Landes sur le concordat de 1816. Paris, 1818, in-8°. III. Trois Lettres d'un cultivateur à son neveu demeurant à Lyon. Paris, 1819, in-8°. Ces trois Lettres présentent le tableau des variations de la monarchie française, depuis le règne de Clovis, jusques et y compris celui de Louis XYIII; elles furent écrites en réponse à un article de feu Benjamin de Constant, inséré dansMa 20 e livraison de la Minerve, etrelalif aux Considérations sur la Ré- volution française par M me la baronne de Staël. IV. Observations sur le caractère et le talent de feu Geoffroy, rédacteur de la partie des Spectacles, dans le feuilleton de l'an- cien Journal de l'Empire. Lyon, 1826, in-8°. V. Mélanges sur les beaux-arts. Lyon, 1826, in-8°. "VI. Souvenirs historiques à l'usage de tous les Français. Lyon, 1827, in-8". Ces souvenirs furent écrits à l'époque des troubles de la rue Saint-Denis, sous le ministère de M. de Villèle. L'auteur y retrace l'affaire du Champ-de-Mars, les journées du 12 germi- nal et du 3 prairial, an III, l'affaire du 13 vendémiaire, et celle du Camp de Grenelle, où il prouve que tout gouverne- ment, dans l'intérêt de son autorité et de sa conservation, a le droit incontestable de repousser la force par la force.