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166 Jbei avenir et de lui attirer de nombreuses demandes d'ad- mission. Il peut donc paraître certain que le Cercle surmonterait sans aucune difficulté les entraves qui pourraient embarrasser ses premiers pas, etqu'il arriverait rapidement à une existence bril- lante et abritée contre toute mauvaise chance. Celle certitude a pour résultat immédiat d'assurer, dès ce moment, le service des intérêts de la dette; il faut examiner maintenantpar quels moyens il serait pourvu au service de l'amortissement. On a vu que les 30,000 fr. produit annuel de la location des magasins inhérents à l'édifice, seraient perçus pendant vingt-huit années par le Cercle, et que, pendant onze années, ce produit exclusivement profitable à cette institution serait consacré, soit à fournir un utile supplément de recettes, soit à créer un fonds de réserve. Dès la douzième jusques et y compris la vingl-huilicme année, ce même produit serait absolument affecté au service de l'amortissement. Mais cetle ressource serait insuffisanle, on le comprend, pour satisfaire seule à l'extinction complète de la dette; elle trouve- rait un complément utile dans la somme économisée chaque année sur la quotité toujours égale payée par le budget du Cer- cle à tilred'intérêls delà dette, et dans les intérêts cumulés pro- duits par le placement de ces économies dans une caisse p u - blique. Voici quel serait le mouvement et la marche de celle opération financière. L'annuité employée à l'amortissement, serait de 30,000 fr. depuis la douzième jusques et y compris la vingl-lroisième a n n é e ; de la ving-qualrième année à la trente-troisième, l'an imité serait de 50,000 fr. ; elle serait de 60,000 de la trente- quatrième à la trente-neuvième, et enfin de 80,000 fr. à la quarantième année. A celle époque finale, il resterait un boni entièrement libre, et disponible immédiatement. Les douze premières annuités seraient complètement four- nies par le produit locatif des magasins. Ce même produit entrerait seulement comme complément utile dans les cinq