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Jbei avenir et de lui attirer de nombreuses demandes d'ad-
mission.
   Il peut donc paraître certain que le Cercle surmonterait sans
aucune difficulté les entraves qui pourraient embarrasser ses
premiers pas, etqu'il arriverait rapidement à une existence bril-
lante et abritée contre toute mauvaise chance. Celle certitude
a pour résultat immédiat d'assurer, dès ce moment, le service
des intérêts de la dette; il faut examiner maintenantpar quels
moyens il serait pourvu au service de l'amortissement.
   On a vu que les 30,000 fr. produit annuel de la location
des magasins inhérents à l'édifice, seraient perçus pendant
vingt-huit années par le Cercle, et que, pendant onze années,
ce produit exclusivement profitable à cette institution serait
consacré, soit à fournir un utile supplément de recettes,
soit à créer un fonds de réserve. Dès la douzième jusques et
y compris la vingl-huilicme année, ce même produit serait
absolument affecté au service de l'amortissement.
   Mais cetle ressource serait insuffisanle, on le comprend, pour
satisfaire seule à l'extinction complète de la dette; elle trouve-
rait un complément utile dans la somme économisée chaque
année sur la quotité toujours égale payée par le budget du Cer-
 cle à tilred'intérêls delà dette, et dans les intérêts cumulés pro-
duits par le placement de ces économies dans une caisse p u -
blique. Voici quel serait le mouvement et la marche de celle
 opération financière.
   L'annuité employée à l'amortissement, serait de 30,000 fr.
depuis la douzième jusques et y compris la vingl-lroisième
a n n é e ; de la ving-qualrième année à la trente-troisième, l'an
imité serait de 50,000 fr. ; elle serait de 60,000 de la trente-
quatrième à la trente-neuvième, et enfin de 80,000 fr. à la
quarantième année. A celle époque finale, il resterait un boni
entièrement libre, et disponible immédiatement.
   Les douze premières annuités seraient complètement four-
nies par le produit locatif des magasins. Ce même produit
entrerait seulement comme complément utile dans les cinq