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 rationnellement possible des terrains que ces démolitions vont
rendre libres.
    Cette question est d'une extrême importance pour la ville de
Lyon. Elle a pour objet la régénération d'un de nos princi-
paux quartiers; elle se rattache, d'ailleurs, aux intérêts finan-
 ciers en même temps qu'aux intérêts matériels de la cité. A
 ces titres, elle demande une étude approfondie et de sérieu-
ses réflexions.
   Parmi les divers projets qui ont été exposés, il en est un
qui, plus que les autres, a excité l'attention générale. Il avait
pour objet de centraliser en une seule association, sous
la dénominalion de Cercle des Arts, les principaux Cercles
lyonnais. Cette idée était heureuse, aussi dès sa manifestation
fut-elle favorablement accueillie. Mais ce projet, séduisant au
premier aspect, paraissait difficile à réaliser, lorsqu'il était
soumis à un examen approfondi. Un tel examen amenait à
craindre que l'exécution ne fût entravée par des empêche-
ments et par des obstacles de plus d'une nature. Le travail
qui va suivre a été fait dans le but de développer un système
capable de surmonter ces obstacles et d'éviter ces empêche-
ments.


                               I.


   Le premier point à examiner dans cette grave question,
c'est la distribution des lieux.
   Deux plans ont été successivement adoptés par le conseil
municipal pour la régénération du quartier de la Boucherie
des Terreaux. Le premier, voté en 1838, n'obtint pas l'appro-
bation de l'autorité supérieure, parce qu'une inexactitude dans
la topographie d'une partie de ce quartier avait passé inaper-
çue. Le second, voté en mai 1840, a été approuvé par une
ordonnance royale.
   Quelque respect que méritent les décisions du Conseil de la