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 duBhin. Dans tous les autres travaux littéraires il est resté
 au second rang ; poète fade, romancier sans effort, histo-
 rien partial, narrateur intéressant, journaliste violent et de
 mauvaise foi, espion politique détestable, trop passionné pour
 voir juste, trop haineux pour ne pas céder au plaisir de calom-
 nier ses ennemis.
    On a traduit en français quelques drames de Kotzbue :
la Prêtresse du Soleil et la Mort de Rollah. On a transporté
sur notre scène Misanthropie et repentir et la Réconciliation
qui est jouée sous le litre des deux Frères. Voilà, je crois, tout
ce que les traducteurs nous ont appris de Kotzbue. J'ai voulu
essayer de donner une idée de son talent d'auteur comique en
traduisant une de ses comédies inconnues en France, du moins
je le pense. Quelque défectueuse que soit cette traduction, j'es-
père qu'elle suffira pour faire désirer au public de connaître un
peu mieux cet auteur qui a composé ou arrangé au moins trois
cents pièces de théâtre, et pour provoquer des traductions qui
vaudront mieux que celle-ci.
                                                  —Y.