Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
412                        DKLANU1MÃŽ.

   Delandinc publia, l'année suivante, son Traité de la Philo-
sophie corpusculaire, ou des procédés magnétiques chez les divers
peuples (Paris. Cuchet, 1785. in-8°). Cet ouvrage parut à une
époque où le système de Mesmer occupait singulièrement
les esprits et les salons. Dclandine, entraîné par le désir de
donner quelque consistance à une théorie qui prêtait à l'i-
magination et flattait le goût du jour, rapporte les sentiments
et les anecdotes qui se liaient aux rêveries anciennes, renou-
velées par Mesmer, sur le fluide magnétique et les émanations
corporelles.
    L'année 1786 vit paraître les Observations sur une sépul-
ture antique découverte à Canon, en Normandie (Lyon, in-4°).
Delandine cherche à montrer que cette sépulture contenait
les restes de quelques soldats Francs. Il a réimprimé cet
opuscule dans ses Mémoires bibliographiques et         littéraires.
Vint ensuite un Traité de l'Origine et de la Plantation du Mai
(Lyon, Faucheux, 1786, in-4°). Souvent les principaux chefs
de la ville de Lyon virent s'élever à leur porte un arbre
consacré par la reconnaissance publique. Le 1 er mai 1537,
on plaça, avec la plus grande solennité, un pin à la porte
de l'Archevêque, à celle de du Peyrat, lieutenant du Roi,
et à celle du Lieutenant-général de la Sénéchaussée. Les
imprimeurs, ordinairement, faisaient planter un mai devant
l'Hôtel du Gouverneur. Le plus célèbre fui celui qu'ils pla-
 cèrent, en 1529, devant la porte de Théodore Trivulce,
 gouverneur de Lyon sous François I e r . Tolozan de Mont-
fort, Prévôt des Marchands, est le dernier magistrat à qui
 ait été décerné cet hommage de la reconnaissance des Lyon-
 nais. Cette dissertation se trouve reproduite dans les Mé~
 moires bibliographiques et littéraires.
  La même- année, Delandine fit paraître son Histoire de la
Milice et garde bourgeoise de Lyon (ibid., Faucheux, in-4°).
L'ailteur rappelle ici l'origine, les privilèges et les règlements
de celte antique institution, qui remonte au-delà du XIII e
siècle, à l'époque où Lyon fut soustrait à la domination des