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                     LE CHATEAU BU PEIiRON.                    453

   Petit-fils d'un mathématicien très-célèbre, il avait hé-
rité de l'esprit de son père et de son grand-père. Il était
membre de l'Académie de Lyon, et Pernetti, dans ses
écrits, regrette sa modestie « qui m'a privé, dit-il, de dé-
« tails sur cette noble et ancienne famille. » Malgré la
modestie de M. Regnauld de Parcieu, on sait cependant -
qu'il faisait des recherches historiques son occupation
la plus journalière et la plus constante. Dans les nom-
breux manuscrits qu'il ne voulut point publier, il a laissé
des notes très-intéressantes et surtout très-instructives.
Doyen des académiciens de Lyon en 1800, il regrettait
souvent de se voir, par son grand âge, privé du plaisir
d'assister aux assemblées de cette docte compagnie.
   Les manuscrits que cette Société conserve de lui dans
ses archives sont :
   Mémoires sur les membres de l'Académie ;
   Discours de réception ;
   Discours prononcé par J.-A. Regnauld, directeur de
VAcadémie (1).
  Regnauld de Parcieu portait dans ses armes :
   De gueules, à la fasce d'argent accompagnée de deux
losanges d'or.
   Bonne de Ponsaimpierre en se mariant n'avait apporté
pour dot que des biens paraphernaux. Le 12 août 1761,
elle vendit le château du Perron et ses dépendances
aux administrateurs de l'Aumône générale, au prix de
110,000 livres.
   On trouve dans les Archives historiques du départe-
du Rhône que Jean-Pierre Giraud, bourgeois de Lyon,
intervint dans ce contrat de vente, pour prêter à l'hos-

  (1) Histoire de l'Académie, par J.-B. Dumas, t. I, p. 264.