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                    ARCHIVES JUDICIAIRES DE LYON.                         423

  elle existe encore aujourd'hui, l'administration de la
 justice.
     Le transfèreme,j»t à Perrache de la maison, d'arrêt a
  rendu disponible tout le corps de bâtiment situé sur la
 rue Saint-Jean. Il va recevoir une nouvelle destination
 qui mettra plus à l'aise divers services de la Cour et du
 Tribunal. Le troisième étage de la partie réservée à la
  Cour impériale n'avait été jusqu'à ce jour affecté à aucun
 usage. Avec l'agrément de M. le procureur général, les
 anciennes archives judiciaires y seront installées à l'angle
 ds* rues Saint-Jean et de la Bombarde. Ce local, qui est
 très-clair, sera suffisamment vaste. Les archives seront
 réparties dans quatre pièces; une cinquième salle,
 très-indépendante, servira de cabinet de travail, et la
 sixième, qui consiste en une galerie sise au midi de la
 cour intérieure, organisée en musée, recevra les sceaux,
 gravures, etc., se rattachant à l'histoire judiciaire de
 Lyon.
     Les documents antérieurs à l'année 1800, qui ne
 seront pas transférés dans le fonds des anciennes archives
judiciaires, resteront dans le local actuel, divisés par
 siècles, de manière à permettre de procéder facilement
et à toute époque à un triage plus rigoureux (1).


   (1) Nous ne laisserons comme résidu que les pièces dépourvues, à nos
yeux, de tout intérêt. Par surcroît de précaution, celte masse de papiers
sera cependant l'objet d'une distribution par siècle. Il n'est pas possible de
procéder autrement. Vouloir tout classer serait entreprendre un travail
interminable. Il en résulterait d'ailleurs un encombrement inutile. Que
signifient les mille plaintes en injures, dénonciation de grossesses, voies de
fait,filouteries, ruptures de bans, vagabondage, mendicité, etc., que recevait
chaque année le greffe mauualiste? Les actes de cette catégorie ne seron^