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344            ARCHIVES JUDICIAIUES DE LYON.

1540 ouvre la série complète de ces documents ; mais
quelques-uns sont dans un état déplorable. Ceux du
Présidial créé en 4551 se trouvent dans de meilleures
conditions. A ces registres doivent être ajoutés ceux de
la chambre, ceux de l'hôtel et Ses décrets. Puis viennent
ceux des Insinuations tenus en vertu de l'ordonnance
de "Villers-Cotterets du mois d'août 1539; d'innombrables
minutes d'inventaires, tutelles et curatelles ; des testa-
ments solennels, des sacs de procédures civiles et cri-
minelles, des ordonnances, des rapports, des enquêtes,
des procès-verbaux de réceptions d'officier, etc., etc. ;
des registres des paroisses de la ville, des hôpitaux, des
campagnes du ressort et de provinces voisines ; enfin des
 protocoles de notaires et des titres anciens et pièces de
diverse nature des xm% xive et xve siècles dont quelques-
uns seulement avaient été classés.
    C'étaient là les Grandes Archives de la sénéchaussée et
 du Siège Présidial; elles s'augmentaient chaque année
 de ce qu'y versaient les divers greffes dépendant de ces
 deux juridictions qui siégeaient au Palais de Roanne
 depuis leur création. Elles furent tenues avec soin pen-
 dant plusieurs siècles, mais elles finirent par tomber
 dans un état de désordre qui,- vers l'année 1750, préoc-
 cupa les officiers du roi.
    Il y avait plusieurs greffes, tous érigés en offices et
dont les titulaires étaient autorisés à s'aider de commis-
 greffiers assermentés; nous citerons notamment le greffe
manualiste ou de l'hôtel (du lieutenant général de la
 sénéchaussée, etc.), le greffe des rapports d'experts, ou
de l'écritoire, le greffe de l'audience, le greffe de la
chambre et le greffe criminel.