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                       BIBLIOGRAPHIE.                     SOi

« répond a la voix qui l'interroge; elle répéterait vos cris
« de détresse ou de désespoir, et la mort vous serait plus
« douce, ù vaniteux, si la nature paraissait y assister. »
    Laissons quant a présent cette funèbre velléité de suicide,
l'illusion es! produite, nous sommes transportés en pays alle-
mand, et nous n'attendons plus que l'introduction d'une
Marguerite ou d'une Charlotte. Elle va faire son entrée dans
une scène pleine de fraîcheur, ce sera aussi une Jeune mère
improvisée, rendue plus piquante par le contraste que forment
la virginale sauvagerie de ses dix-huit ans et la protection
maternelle dont elle entoure un petit frère ou nue petite
sœur :
     « Quand j'arrivai, une jeune fllle était sur la terrasse,
« tenant dans ses bras un tout petit eafant blond, que je
« pris pour un garçon, La jeune maman remplissait si bien
 « son rôle et avec un sourire si maternel, que je lui deœan-
 « dai d'abord si ce garçon était à elle. Elle me répondit
 « que ce garçon était une fille et l'enfant de sa sceur. Mais
 « n'y a-t~il personne à la maison ? je n'y ai vu personne :
 « il est vrai que je suis venu droit à cette terrasse, qui est
 « charmante. Je prononçai cet adjectif de façon à indiquer
 « que le contenu de la terrasse me plaisait, pour le moins,
 ce autant que la terrasse elle-même. Mais je n'obtins, pour
 « toute réponse, qu'un sévère : « Que désirez-vous, Mon-
 « sieur ? »
     « Mademoiselle, je désire avoir une chambre dans cet
 « hôtel ? Fouvez-vous me dire à qui je dois m'adresser ? »
     « Mais à moi, Monsieur, ou à ma mère, qui doit être dans
  « la salle à manger. »
     « Et ce disant, elle se leva, portant l'enfant contre sa
  « poitrine, entra dans la maison, prit une clef au tableau
  « noir, et monta un étage. Je la suivis, en admirant combien
  « l'instinct de la maternité donne de fierté et de grâce aux