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444 BIBLIOGRAPHIE. exigences souvent tyranniques, César cherche à s'atta- cher les populations par les bienfaits de la civilisation. En examinant attentivement les objets trouvés sur le sol d'Izernore, on peut conjecturer que cette ville, dans son état gallo-romain, remonte aux premiers temps de l'empire. Cependant le plus ancien document où il soit fait mention d'Isernore, est une chronique de 543, rédi- gée par un moine de Condat, dont on ignore le nom. D'après lui, Isamodurum est un mot composé, qui, dans la langue celtique, signifiait Porte de Fer, et il nous ap- prend en effet que le temple de cette ville possédait une porte de fer excessivement remarquable. Il semblerait, d'après les différentes découvertes effectuées au milieu de ces ruines, que ce temple ait dû donner asile à l'ido- lâtrie de l'Egypte, de la Grèce et de Rome, ce qui pro- bablement le rendit la victime de la réaction chrétienne,. Plus tard, Attila et les Hongres, en 954, en achevèrent la destruction presque complète. On a voulu qu'Izernore ait été le siège d'un évêché; mais M. Jules Baux, après avoir discuté cette question, conclut que, si un dignitaire ecclésiastique a fait sa de- meure dans cette ville, ce n'a pu être qu'un chorévôque, episcopus villanus, fonctionnaire chargé de la sur- veillance d'un certain nombre de cures rurales. Il résulte des observations de MM. Riboud, Désiré Monnier, et de celles des membres de la Commission nommée par le préfet, que le temple a été fondé deux fois, et la question de savoir quelle était la divinité qui présidait au culte de cet édifice, fournit à l'auteur le sujet d'une discussion qui le conduit à penser que le culte de Rome et d'Auguste, à l'imitation de ce qui se