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            SOCIÉTÉS SAVANTES

  ACADÉMIE DES SCIENCES,      BELLES-LETTRES ET ARTS       DE LYON.   — S é a n c e du!
juin 1881. — Réglementairement, la première séance de juin est consacrée aux
élections. Le président donne lecture des articles du règlement relatifs à chaque
nature d'élection. Le scrutin est secret, et le vote n'est acquis qu'à la majorité
absolue des trois quarts des suffrages exprimés. Il est d'ailleurs procédé à trois
tour, M. le docteur Saint-Lager est nommé membre titulaire de la section des
sciences naturelles en remplacement de.M. Mulsant. Au second tour, M.Berlioux,
de la Faculté des lettres, est nommé membre titulaire de la section d'économie
politique à la place de M. Yéméniz.Enfin, M. l'abbé Ducros, de Solutré, est nommé
membre correspondant pour la classe des sciences. Les cadres de l'Académie
 sont complets.
   M. Guimet offre à la Compagnie le premier volume des Annales de son musée,
et les deux derniers numéros de la Revue de l'histoire des religions, qui fait
aussi partie des mômes Annales. L'assemblée se sépare ensuite, après avoir fixé
aux premiers jours de juillet la date de sa prochaine séance publique. La question
des concours et des prix à distribuer pourrait seule retarder cette date, mais il
paraît qu'il n'y a pas encore un seul candidat qui se soit annoncé.

   Séance du 14 Juin 1881. — Une lettre dont il est donné lecture apporte les
remerciements de M. l'abbé Ducros, nommé membre correspondant dans la der-
nière séance. Les deux nouveaux titulaires, M. le docteur Saint-Lager etM. Ber-
lioux, sont introduits et prennent place à la droite du président, qui leur souhaite
la bienvenue au nom de la Compagnie.
  M. Hignard dépose sur le bureau un volume dû à M. de Rosemont, membre
correspondant, sur la Genèse biblique. Il est prié d'en rendre compte à la pro-
chaine séance.
   M. E. Guimet reçoit la parole pour lire des « Notes historiques sur les jésuites
en Chine ». 11 prend la mission des jésuites à ses débuts, en 1581, montre l'ha-
bileté avec laquelle ces missionnaires surent assimiler le Ciel des Chinois au