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 434                        LA R E V U E L Y O N N A I S E

entendre que la maison F 1 aurait été formée de deux pies de l'an-
cienne vigne aliénée par Claude Besson, et que les Ursulines
auraient ensuite acquis des ayants droit de Marie Varambier, celle
de ces deux pies qui était contiguë à leur propriété ? Il eût été à
propos d'expliquer cela, car il est certain que cette parcelle appar-
tint aux religieuses depuis le commencement du dix-huitième
siècle jusqu'à leur suppression. Les plans de la directe de Saint-
Pierre d'une part et l'acte de vente du 19 janvier 1791 2 le prou-
vent également, de même que l'état actuel delà propriété. Il serait
donc utile que des explications ultérieures éclaircissent cette dif-
ficulté.
   Telles sont, Monsieur, les quelques observations que j'avais à
vous soumettre au sujet de votre intéressante étude sur l'ancien
quartier des Capucins. Je désire qu'elles puissent vous fournir
l'occasion de répandre de nouvelles lumières sur cette partie de
notre histoire topographique. Je serais singulièrement flatté si je
pouvais, aussi indirectement que ce fût, contribuer au perfection-
nement de ce monument que, depuis vingt ans, vous élevez en
l'honneur et au profit de notre histoire lyonnaise.
   Veuillez agréer, etc.
                                                                 A.   STEYERT.

    lElle appartenait en 1592 à Marie Varambier, veuve d'Antoine de Saint-Rambert,
 et ayait fait partie de la vigne de Claude Besson, venant de Jean Vannerot (Maria-
 Lucrèce, p. IV de la légende du plan.)
    2
      Le plan que i'ai consulté pour établir ce fait, fut dressé de 1711 à 1716. Quant
 aux ventes faites à la Révolution, elles prouvent que le terrain du premier établis,
 sèment des Ursulines fut aliéné en trois lots représentés aujourd'hui par les nos 31, 33
35 de la rue Vieille-Monnaie. Le premier était une maison qui fut vendue 11,350
 livres; le deuxième, beaucoup plus vaste, comprenant une grande maison avecjardin,
atteignit le chiffre de 73.700 livres; le troisième, quoique le plus grand, ne dépassa
 pas le prix de 20,000 livres, à cause du peu de valeur des constructions qui ne con-
sistaient qu"en deux petits corps de bâtiment. (Marie-Lucrèce, pp. I et II de la
légende du plan). L'un de ces bâtiments occupait précisément l'emplacement qui,
d'après le plan de M. Vermorel, aurait, à une cerlaine époque, fait partie du n° 37
actuel.