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•420                 LA R E V U E LYONNAISE
et considérable , comme le Faust de Gôthe ou le Jocclyn de
Lamartine ! 11 n'en est pas moins vrai que, dans cette route royale
de l'ode et de l'élégie, où jadis Ronsard et du Bellay, Desportes et
Bertaud, Malherbe et Racan, Jean-Baptiste Rousseau et Lefranc
de Pompignan, Lebrun et les deux Ghênier marchèrent si fièrement
mais d'un pas fort inégal, Hugo, entre Lamartine et Alfred de
Musset, s'est élevé à une hauteur, dont les caprices équivoques de
son déclin ne sauraient le faire redescendre.

                                    A.       PHILIBERT-SOUPE,
                                  P r o f e s s e u r à la F a c u l t é à e s L e t t r e s .



       (A suivre).