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                       B A L T H A Z A R D DE V I L L A R S                       325

  Des seize enfants que B. de Villars eut de son mariage avecL. de
Langes, on connaît seulement :

    François, baptisé à Sainte-Croix1 le 4 septembre 1 88 ;
    Pierre,       —            —         le 6 février 15S5;
    Gaspard,     —            —         le 30 septembre 1589;
    Louise, . —                —        le 26 juillet 1583 ;
    Tous les quatre morts en bas âge.
    Hélène, baptisée à Sainte-Croix le 23 septembre 1593, mariée à
 Pierre de Sève ;
    Éléonore, mariée à Humbert deChapponay ;
    Claire, mariée'li Arthus deLoras.
    Dans son testament, rédigé quelques années avant sa mort, on
 trouve les dispositions suivantes :
    Après un long et pieux préambule, « j'ordonne, dit-il, que mon
 corps soitrendùà la terre, me remettant, pour le lieu demasépulture
etles frais de mes obsèques, à la discrétion de L. de Langes, ma très
chère et bien aimée femme, qui connaît notre mutuelle intention ;
je la prie néanmoins que la principale dépense soit employée à faire
prier Dieu pour le salut de mon âme, principalement aux autels
privilégiés qui sont à Lyon.
   « Je donne aux pauvres de l'aumône générale, à chacun d'eux la
somme de trois écus livres.
    « A messire Hierosme de Villars, archevêque et comte de Vienne,
sa vie durant, l'usage de notre maison appelée de Beaulieu 2, qui
est au-dessus des jardins de notre habitation, avec les meubles qui
s'y trouveront, non compris toutefois les singularités, raretés, mé-
dailles qui se trouvent en mon cabinet au bout de la galerie, prianj.
ma femme de l'avoir pour agréable, et mon grand horloge sonnant;

   i Reg. parois, de Sainte-Croix.
  2
     Le chapitre de Saint-Jean permet à B. de Villars de prendre, par forme d'em-
prunt et à titre précaire, l'eau dont il a besoin pour accommoder et décorer ses jar-
dins de Beaulieu, au réservoir de la fontaine que possèdent les chanoines en haut de
Ja rue de Tirecul, du côté de bise, allant de la rue Tramassacjusqu'à la rue de Ruel
tendant de la rècluserie Saint-Barthélémy à l'église Saint-Just ; puis conduite par
canaux le long de la rue de Tirecul, puis dans la rue de la Bombarde, de là dans les
cloîtres de Saint-Jean, où est le triomphe en un pilier de pierre de taille, et tombe
en un réservoir de même nature. Les travaux devront être exécutés par le maître de
l'oeuvre. Lyon, 16 juillet 1602, Acte capitulaire. Archives de M. Morin-Pons,