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134 . LA R E V U E LYONNAISE D'après ce mémoire ce fut un sieur Châtillon, entrepreneur à Cluny, qui fut envoyé à Lyon pour l'examen de l'emplacement que devaient occuper ces boiseries dans l'église Saint-Jean. A son retour à Cluny, ce même entrepreneur employa vingt-quatre jour- nées à faire démonter, empaqueter et emballer ces boiseries ; six journées de cinq ouvriers furent consacrées au chargement sur des voitures, et sept journées à leur transport à Mà con. Deux personnes accompagnèrent ces voitures pour veiller et prévenir tout accident. Cinquante-trois voitures furent employées à ce transport. Après l'arrivée des boisures à Mâcon, on les chargea sur deux bateaux. La location des cinquante-trois voitures avait coûté 1.272 francs. Le chargement sur les bateaux dura six jours ; un homme était préposé, nuit et jour, à la garde des bateaux pendant ce charge- ment. Le sieur Claude Laborier, voiturier par eau, loua ces deux bateaux ou péniches, à raison de 200 francs chacun, et à la condi-