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               LETTRES DE VALÈRE


La Liberty. — Martial Merlin. — Curnillon. — Gh. W. - L'abbé Doucet, — Jérôme Morin. —.
                                   Mort de la Liberté.



   Le Réformateur mort, le Club National fermé, il semlait que
 tous les moyens vinssent àmanquer àlafois aux amis pour défendre
 des idées qui leur étaient si chères, et dont ils s'étaient faits les
 serviteurs avec peut-être plus de désintéressement que de lu-
mières.
   Par bonheur, un nouveau journal se fonda. C'était la Liberté,
dont Jacottet était le propriétaire, qui devint plus tard un éditeur
parisien de quelque notoriété, puis enfin propriétaire d'un grand
journal de Turin.
   Le rédacteur en chef avait été d'abord un Martial Merlin, « an -
cien sous-officier d'artillerie de l'armée impériale, ancien officier
de la nouvelle armée ». Sous sa direction, le journal était délibé-
rément républicain et en même temps fort modéré. La Liberté fut
infiniment plus vive contre les militaires débandés, contre les désor-
dres de toute nature que, par exemple, le journal monarchique la
Gazette de Lyon. Elle s'était prononcée énergiquement contre le
renvoi des ouvriers étrangers, contre les circulaires de Ledru.

   i II doit paraître prochainement chez l'éditeur Meton, les Lettres de Valère, eolïigées par
Ptiitspelu.Ce dernier a ajouté aux lettres une introduction, sorte de biographie partielle de
son ami, qui renferme en même temps des détails sur l'histoire lyonnaisecontemporaine.il
a bien voulu nous autoriser à en extraire le fragment qu'on va lire, qui se rapporte à
l'année 1848.