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                         CHRONIQUE

   8 janvier. — Publication au Journil officiel de la loi qui réunit à la commune
de Tassiu la section de la Demi-Lune, qui dépendait auparavant de celle
d'Ecully.
   6 janvier. — Installation du président et des juges du Tribunal de commerce,
élus les 18 et 20 décembre 1880. M. Brolemann, pi'ésident sortant, fait le compte
rendu des travaux du Tribunal pendant son dernier exercice judiciaire. M. An-
toine Jacquand, nouveau président élu, adresse à son prédécesseur l'expression
des regrets que sa retraite inspire à ses collègues aussi bien qu'aux justiciables.
    14 janvier. — Mort de Louis Garel, qui a fait paraître, dans divers recueils.
sous le pseudonyme de Pivoine, un certain nombre de pièces de vers. M Garel
était un bohème égaré dans la politique et la littérature. Aucun lecteur de la Re-
vue du Lyonnais n'a perdu le souvenir de son compte rendu fantaisiste du Salon
de 1869. Compromis dans les événements du mois de mars 1871, Garel fut con-
damné par contumace et obligé de s'enfuir à l'étranger. Revenu dans notre ville
après avoir obtenu sa grâce, il fut nommé membre du Conseil municipal de Lyon
et publia, dans le courant de 1880, un recueil de poésies, intitulé : La Sevelée. On
annonce que, dans son testament, L. Garel aurait légué une somme de 24,000 fr.
à la ville de Lyon, pour créer un asile destiné aux invalides du travail.
   15 janvier. — Ouverture du cours de M. Fontaine, professeur de littérature l a -
tine à la Faculté des lettres. La première leçon sur les Origines de la salire la-
tine sera incessamment publiée.
   16 janvier. — Conférence donnée au Palais du commerce par M. Hurbin-Lefè-
vre, professeur à l'école du commerce. Le sujet de cette conférence comprenait
deux parties. Dans la première, l'orateur a traité de VInfluence du libre échange
Sur le caractère et sur Vamélioration des rapports sociaux; dans la deuxième,
du Degré de civilisation dès peuples.
    16 janvier. — Mort de Labie i auteur de plusieurs vaudevilles écrits, vers 1830)
pour le théâtre des Célestins. L'une de ces pièces, le Commis et l.t, Grisette,
avait obtenu un véritable succès. Labié était depuis vingt-cinq ans contrôleur au
Grand-Théâtre, quand il fut renvoyé sans motifs connus, par le directeur, v . Va-
Chot. 11 mourait quelques jours après, à l'âge de soixante-dix-sept ans.
    18 janvier. — Conférence au Palais du commerce, dans la salle de l'Industrie;
par M. Auguste Guillemàin, de Miribel; sur la Philosophie équestre.
    22 janvier. — Ouverture de l'exposition de la Société des amis des arts; dans
 les nouvelles salles du palais Saint-Pierre »