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2 LA R E V U E L Y O N N A I S E mais sans se borner à continuer purement et simplement l'œuvre précédente. Tout en conservant un culte particulier pour notre ancien Lyon, ses monuments, ses institutions, ses grands hommes, et pour le L}?on du présent, avec sa physionomie, ses besoins, ses intérêts considérables, nous nous proposons d'élargir le cercle de nos études, et de traiter de tout ce qui passionne les amis des choses intellectuelles : philosophie, histoire, littérature, beaux-arts, science, archéologie, économie politique. La tâche que nous nous imposons est lourde ; tout nous fait pourtant espérer qu'elle n'excédera pas nos efforts. N'avons-nous pas, pour nous soutenir et nous aider, des amis qui ont déjà fait leurs preuves et dont le concours est une sûre garantie de succès? La plupart des collaborateurs auxquels la Revue du Lyonnais a dû sa réputation et sa longue existence ont bien voulu répon- dre à notre appel. Citer les noms de MM. Onofrio, conseiller à la Cour de cassation, Valentin Smith, conseiller honoraire à la Cour de Paris, Nièpce, conseiller à la Cour de Lyon, de Ca~ zenove, président de la Société littéraire, Vachez, de Gravillon, A. Thivel, deValous,E. Guimet, deSoultrait, Steyert, Morelde Voleine,Morin-Pons, Bégule, de Terrebasse, Bonnassieux, c'est rappeler aux lecteurs de l'ancienne Revue du Lyonnais des travaux d'histoire, de philologie, de numismatique, de bibliogra- phie lyonnaises, qu'ils n'ont pas oubliés ; c'est aussi promettre à nos lecteurs des oeuvres originales de la plus sérieuse valeur. Victor deLaprade, notre cher et grand poète, est des nôtres : il nous a donné sa parole, et notre affectueuse admiration saura la lui rappeler. A ces ouvriers de la première heure, la Revue Lyonnaise a voulu adjoindre des collaborateurs nouveaux. L'unité était un des caractères dominants de l'ancienne Revue ; l'activité, Fin-