Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                           SOCIÉTÉS SAVANTES                            151

récit des Voyages de Madame de Sévigné dans Je Lyonnais. — M. Grillet
donne communication de quelques poésies de Jules Favre, qu'il étudie
comme poète. — M. Bleton lit une étude sur la Société industrielle
lyonnaise, désignée, le plus souvent, par les lettres initiales de sa rai-
sou sociale U M D P.

   Séance du 30 janvier 188g. — Présidence de M. Vettard, vice-prési-
dent. — M. Richard communique une étude historique intitulée : Les
Dominicains ou Jacobins à Lyon au XIIIe siècle. — M. Beauverie lit une
pièce de vers, adressée par M. Gabriel Colin, membre correspondant
et intitulée : Le Jasmin. — M. de Cazenove donne communication
d'une étude sur le Congo français, due à la plume de M. de Cazenove
fils. — M. Vettard donne lecture d'une pièce de vers, ayant pour titre :
Le cœur ne vieillit pas.



  SOCIÉTÉ D'ÉCONOMIE POLITICLUE DE LYON. — Séance du 8 février
 1889. — Présidence de M. Ed. Aynard. — Cette séance est consacrée
à l'examen de la question des syndicats, et notamment de la mesure
dans laquelle les uns ou les autres sont légitimes ou non. — M. le
Président, précisant la question, appelle l'attention de la Compagnie
sur les syndicats financiers ou industriels, tels que celui du cuivre, et
des syndicats destinés à réglementer la production. — M. Jacquand
fait observer que l'article 419 du Code pénal ne s'applique point aux
syndicats financiers, quand ils s'occupent de valeurs autres que celles
de l'Etat, à moins qu'ils emploient des manœuvres dolosives. —
M. Chardiny est d'un avis contraire : la jurisprudence frappe les syn-
dicats, en dehors de toute manœuvre frauduleuse et par cela seul qu'il
y a coalition. — M. le Président observe que s'il en est ainsi, les
Sociétés en participation pourraient être poursuivies, et l'on devrait appli-
quer l'art. 419 à des syndicats légitimement constitués, tels que ceux
destinés à relever les cours des valeurs injustement dépréciées, et les
syndicats agricoles, ayant pour objet de procurer à leurs membres le
sulfure à bon marché. — M. Waldmann, expliquant la portée et l'esprit
de l'art. 419, répond qu'il ne frappe que les coalitions organisées en
vue d'empêcher le libre jeu de l'offre et de la demande. — M. le Pré-
sident fait observer que s'il en est ainsi, il sera difficile aux tribunaux
d'apprécier les conditions économiques dans lesquelles ce texte de loi