Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                        SOCIÉTÉS SAVANTES                            65
microbes vivent inoffensifs en dedans des tissus, tant qu'ils sont sains,
et qu'ils se développent au contact de quelque partie simplement con-
tusionnée. La contamination vient alors de l'intérieur, et il en a fait
plusieurs fois l'expérience directe dans des vaccinations charbonneuses
à la campagne. — Sur une question posée par M. Rougier, au sujet du
microbe de la teigne, M. Saint-Lager fait observer que ce microbe est
bien connu ; c'est un champignon énorme et visible comme Vacants
de la gale; il est contagieux et peut atteindre les forts comme les
faibles, mais de préférence ces derniers et les sujets mal soignés. —
M. Arloing ajoute que cette préférence pour certains milieux est très
générale de la part des microbes ; il l'a constatée pour le champignon
du muguet comme pour Tacarus de la gale, qui recherche les individus
débilités et mal nourris.

   Séance du 22 janvier 188p. — Présidence de M. Léon Roux. —
M. Humbert Mollière fait hommage des numéros du Lyon médical, du
28 octobre et du 18 novembre 1888, qui renferment les deux publica-
tions suivantes dont il est l'auteur : 1° Des vaccins chimiques à propos
des travaux récents du docteur Peyrattd (de Libourne) sur la rage tanacé-
tique, et 2° Note sur un cas d'affection complexe du cœur terminée par
lithiase biliaire et suppuration du foie. — M. le Président donne con-
naissance d'une lettre adressée, le 7 janvier 1889, par le Directeur de
l'Administration pénitentiaire, qui demande qu'il lui soit donné com-
munication des objets ou écrits pouvant figurer à l'exposition rétros-
pective des moyens, systèmes et lieux de répression en France et pour
aider à la préparation d'un ouvrage se rapportant au même objet. —
M. le comte de Charpiu-Feugerolles donne lecture de ses Recherches
historiques et généalogiques sur la commune de Mays et sur la famille de ce
nom. La commune de Mays, autrefois de la province du Forez, fait
partie aujourd'hui du département du Rhône et du canton de Saint-
Symphorien-sur-Coise. Après avoir combattu, avec raison, l'opinion
 de ceux qui placent dans cette localité le Mediolanum de la carte de
 Peutinger, l'orateur fait une description sommaire de ce village, qui a
 conservé une partie de son ancien mur d'enceinte et fut, au Moyen
 Age, le berceau d'une ancienne famille chevaleresque, qui lui emprunta
 son nom et dont le premier représentant connu, Willelme de Mays,
 vivait en 1209. Cette noble famille fournit des religieux à l'Ile-Barbe
 et des chanoines aux Chapitres de Saint-Jean et de Saint-Just. Mais

      N° 1 — Janvier 1829.                                       5