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I76                 HISTOIRE DU COUVENT

de la ville, ancienne chapelle de Saint-Roch et Saint-
Sébastien, fondée en 1581, devant être affectée à perpétuité
aux cérémonies religieuses faites au nom de cette confrérie,
elle sera entretenue aux frais de celle-ci; les PP. Carmes,
à la fête de Saint-Roch, iront processionnellement y dire
une grand'messe ; ces religieux pourront y faire inhumer
qui leur plaira, à condition qu'il n'y aura ni caveaux ni
épitaphes sur les tombes. Les statuts de cette confrérie
autorisaient les personnes des deux sexes à s'y agréger.
Cette confrérie avait, antérieurement à cette époque, sa
chapelle aux Jacobins. Comme à partir de 1647 elle négligea
de l'entretenir, les Dominicains s'en firent rendre, en 1696,
la clef, et en cédèrent la jouissance à des particuliers. L'ori-
gine de cette confrérie n'est pas connue ; le P. Ramette,
vol. IL, fol. 139, dit qu'elle était très ancienne, que si
l'on n'en trouve les traces dans les registres de comptabilité
du couvent, qu'à partir de 1572 il faut l'attribuer aux
désordres de 1562 et années suivantes, mais que la chapelle
Saint-Roch et Saint-Sébastien était fondée longtemps avant.
Le Consulat avait néanmoins dans l'église des Carmes une
chapelle sous le même vocable. D.C., année i750,fol. 146.

  90 Confrérie des bourreliers. — Acte reçu Me Prost,
notaire, le 17 octobre 1673. Les Carmes s'engagent à dire
une grand'messe le jour de la fête de saint Eloi, et deux
messes durant le reste de l'année.

   io° Confrérie des matelassiers ou cardeurs de laine. — Acte
reçu Me Levet, notaire. A partir du 21 février 1727, les ser-
vices religieux célébrés le jour de la iête de saint Biaise,
leur patron, dans l'église des Carmes, auront lieu dans la
chapelle de l'Ange-Gardien, que l'archevêque de Lyon,
P. de Neufville, les a autorisés à fonder.