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320              LALYAME, HENDRICY ET MIMEREL

nuer ainsy aux quartiers ensuivans. En tesmoin de quoy
nous... (etc.) (4). »

   Le Consulat avait arrêté en 1656 que Mimerel, après sa
démission ou son décès, n'aurait pas de successeur. Il ne
paraît pas que cette décision ait été strictement exécutée,
car le Consulat a donné, en 1672, à Nicolas Lefebvre,
sculpteur en bois, la permission de mettre en sa maison
« un tapis ou enseigne aux armes de la ville de Lyon, en
qualité de sculpteur ordinaire de ladite ville (5). »

  Jacques Mimerel a fait pour le Consulat, entre autres
ouvrages, ceux qui suivent :
  En 1655, « sept figures de bois représentant les sept
planettes qu'il a faittes pour dessigner chasque jour de la
sepmaine au dessoubz de l'astrolabe de la grande salle du
nouvel hostel commun de ceste ville (pour le prix de
105 livres) (6). »
   En 1658, « la sculpture des deux batteaux d'artimces qui
ont servy pour le feu de joye qui fut faict sur la Saosne
le iiije du présent mois (décembre 1658) au devant de
LL. MM., de Madame Royalle de Savoye et de Mesdames


  (4) Archives de Lyon, BB 208, folios 358 verso et 359 recto. La
désignation des pièces devant servir d'atelier et de logement à Mimerel
est à la suite de l'acte de retenue. On conserve aux archives de la ville
les mandements relatifs aux gages de Mimerel, en sa qualité de
« maistre graveur et sculpteur ordinaire de la ville ». Mimerel a tou-
jours signé ces pièces / . Mimerel.
   (5) Archives de Lyon, BB 228.
   (6) Archives de Lyon, CC. Mandement du 31 décembre 1655. Voir
BB 210, folio 637.